**Frappes en Russie : Berlin donne le feu vert à Kiev**
Dans une évolution majeure de la guerre en Ukraine, le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé hier que l’Allemagne autorise désormais l’Ukraine à frapper des cibles militaires en Russie, marquant un tournant décisif dans le conflit. Ce changement s’accompagne de la promesse de fournir des missiles à longue portée capables d’atteindre des villes stratégiques comme Moscou et Volgograd.
Le chancelier Scholz, s’exprimant lors d’une conférence de presse, a souligné que les négociations avec la Russie échouent et que le temps joue désormais contre l’agresseur. « Si même une rencontre au Vatican n’est pas acceptée, nous devons nous préparer à une prolongation du conflit », a-t-il averti. Les nouvelles armes, dont le missile Taurus, qui a une portée de 500 km, permettront à l’Ukraine de frapper des installations militaires en profondeur sur le territoire russe, y compris des dépôts d’armements et des bases aériennes.
Les premières réactions en Russie sont déjà alarmantes. Des propagandistes médiatiques évoquent une « déclaration de guerre » et mettent en garde contre la menace qui pèse sur des villes comme Pskov et Voronej. La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que la Russie est prête à répondre à toute agression.
Ce développement crée une dynamique nouvelle sur le terrain, permettant à l’Ukraine d’infliger des coups plus significatifs à son agresseur. Les experts militaires s’interrogent sur les implications de ces frappes potentielles, notamment sur des cibles stratégiques telles que le pont de Kerch, crucial pour l’approvisionnement russe en Crimée.
Avec cette annonce, Berlin change de cap, signalant une volonté accrue de soutenir l’Ukraine face à l’agression russe. La situation demeure volatile et les tensions montent, alors que la Russie se prépare à réagir face à ce nouvel élan offensif. L’Ukraine se dote ainsi d’outils qui pourraient redéfinir l’équilibre des forces dans le conflit.