**Au cœur de Kiev, le FSB appâte et recrute des ados**
Dans un développement alarmant, le FSB, les services de renseignement russes, s’attaque à la jeunesse ukrainienne en recrutant des adolescents pour mener des opérations de sabotage. Deux jeunes, Sacha et Anton, originaires d’une ville de l’ouest de l’Ukraine, ont été manipulés via Telegram, où un certain Sergail leur a promis de l’argent en échange de l’assemblage d’une bombe artisanale. Le 11 mars dernier, la tragédie s’est abattue : la bombe a explosé, tuant Sacha, 17 ans, et blessant gravement Anton, 15 ans.
Ce phénomène inquiétant est loin d’être isolé. En Ukraine, 22 % des personnes impliquées dans des actions de sabotage sont des mineurs. En seulement 18 mois, plus de 600 adolescents ont été arrêtés pour de telles missions. Les autorités ukrainiennes sont en émoi, réalisant que la manipulation des jeunes par le FSB utilise leur vulnérabilité et leur besoin d’argent.
Des méthodes insidieuses sont mises en œuvre : des QR codes disséminés dans les grandes villes, promettant des emplois rémunérateurs, incitent les jeunes à rejoindre des missions de sabotage. Un adolescent a même révélé qu’il avait commencé par accepter un petit boulot, avant d’être entraîné dans une spirale infernale de criminalité sous la menace de représailles contre sa famille.
Ces recrutements déshumanisent les adolescents, les transformant en “agents jetables”, sans considération pour leur sécurité. Les autorités ukrainiennes peinent à contrer cette menace, souvent sous-estimée. Le dilemme moral est terrible : ces jeunes, pris dans une guerre qui ne leur appartient pas, deviennent des pions dans un jeu mortel.
Alors que les services ukrainiens tentent de réagir, la société est en état de choc. Comment des adolescents, aux familles touchées par le conflit, peuvent-ils devenir des instruments de destruction ? Les enjeux sont immenses et la lutte pour l’avenir de l’Ukraine est plus cruciale que jamais.