Le Kremlin a réagi avec une intensité inattendue à l’ultimatum de 50 jours lancé par Donald Trump, marquant un tournant dans les relations entre la Russie et les États-Unis. Dans une déclaration cinglante, le ministre russe des Affaires étrangères, Serge Lavrov, a exprimé des doutes sur les intentions réelles de Trump, soulignant la pression croissante qu’il subit de la part de l’Union européenne et de l’OTAN pour soutenir l’Ukraine. “Nous voulons comprendre ce qui se cache derrière cette déclaration”, a-t-il déclaré, révélant une méfiance palpable à Moscou face à la dynamique changeante de la politique américaine.
Les ultimatums de Trump, qui sont devenus un véritable jeu de patience, semblent ne pas avoir l’impact escompté sur le Kremlin. Lavrov a ironisé sur les délais successifs de Trump, allant de 24 heures à 100 jours, en se demandant ce qui se passerait réellement au terme de cette nouvelle échéance. Les préoccupations de Moscou sont exacerbées par la possibilité d’une augmentation des livraisons d’armes aux Ukrainiens, un développement qui pourrait modifier l’équilibre des forces sur le terrain.
La Russie, tout en affichant un calme apparent, est en réalité sur le qui-vive. Les déclarations de Lavrov révèlent une inquiétude croissante quant à la manière dont Trump pourrait utiliser ce délai pour renforcer le soutien militaire à l’Ukraine. “Il est possible que Trump offre du temps à Poutine pour orchestrer une offensive”, a averti un analyste, soulignant la complexité de la situation.
Alors que le monde entier retient son souffle, la réaction du Kremlin est claire : la Russie ne sous-estime pas les enjeux de cette période cruciale. Les conséquences de cet ultimatum pourraient bien redéfinir les relations internationales et intensifier le conflit en cours. Le compte à rebours est lancé, et les yeux sont rivés sur Moscou et Washington.