**Nucléaire : Trump applique la “théorie du fou” ?**
Dans un tournant alarmant de la politique étrangère américaine, Donald Trump semble raviver la “théorie du fou”, une stratégie qui rappelle les manœuvres de Richard Nixon durant la guerre froide. Alors que deux sous-marins nucléaires américains sont déployés à proximité des côtes russes, les experts s’interrogent : Trump cherche-t-il à déstabiliser ses adversaires par son imprévisibilité ?
Le sénateur républicain Lindsey Graham a déclaré que Trump, loin d’être un président conventionnel comme Obama ou Biden, incarne une menace potentielle pour la Russie. “Ne sous-estimez pas sa détermination”, a-t-il averti, soulignant que Trump pourrait provoquer une escalade militaire. La tension monte alors que les États-Unis affichent une posture militaire accrue face à un Vladimir Poutine déjà sur la défensive.
Les analystes s’inquiètent de l’instabilité mentale de Trump, qui change d’avis aussi rapidement que de chemise. Cette imprévisibilité pourrait-elle inciter Poutine à revoir ses propres stratégies ? La question reste brûlante alors que les États-Unis naviguent sur une ligne fine entre intimidation et diplomatie.
Cependant, certains experts rappellent que, malgré son comportement erratique, Trump ne peut pas agir unilatéralement en matière nucléaire. Des garde-fous existent pour prévenir un déclenchement accidentel ou impulsif d’une guerre nucléaire. Les militaires américains, bien que sous l’autorité du président, restent engagés à protéger le peuple américain avant tout.
Dans ce contexte, la théorie du fou pourrait bien être une tactique calculée pour déstabiliser l’adversaire. Les répercussions de ces mouvements militaires et de ces déclarations sont déjà ressenties sur la scène internationale, alors que les tensions entre les États-Unis et la Russie atteignent de nouveaux sommets. La communauté internationale retient son souffle : jusqu’où Trump ira-t-il dans ce jeu dangereux ?