**La crise de l’essence en Russie, un pari gagné pour Kiev ?**

La Russie est confrontée à une crise d’essence sans précédent, exacerbée par des frappes ukrainiennes ciblant ses raffineries, et cela pourrait bien marquer un tournant dans le conflit. Des files d’attente interminables se forment devant les stations-service, tandis que le gouvernement russe impose un embargo sur les exportations de carburant, tentant désespérément de stabiliser une situation déjà chaotique.

Les Ukrainiens, armés de drones, intensifient leurs attaques sur les infrastructures énergétiques russes, frappant même des raffineries éloignées du front. Ces actions audacieuses perturbent non seulement l’approvisionnement local, mais augmentent également les prix du carburant, mettant la pression sur un État déjà affaibli par la guerre. Selon des sources, la production nationale de pétrole a chuté, et le Kremlin envisage des mesures d’austérité pour compenser cette crise.

La situation est d’autant plus alarmante que l’armée russe, grande consommatrice de carburant, est également touchée. Les efforts militaires sont désormais menacés par des pénuries croissantes, et le budget de la défense, qui représente 8 % du PIB, pourrait bientôt être mis à mal.

La presse russe ne cache pas son inquiétude face à cette crise. Les médias soulignent que l’Ukraine, en déstabilisant le commerce pétrolier, pourrait changer la donne dans ce conflit. Les conséquences de cette crise se font déjà sentir, et le Kremlin pourrait être contraint de revoir sa stratégie militaire.

Alors que l’Ukraine continue de frapper les installations énergétiques, la question demeure : cette crise de l’essence pourrait-elle être le catalyseur d’un changement radical dans la dynamique du conflit ? Le temps nous le dira, mais une chose est certaine : la guerre en Ukraine n’est pas près de s’apaiser.