**Quand nos hôpitaux se préparent à la guerre : une alerte inquiétante**
Dans un développement alarmant, le Canard Enchaîné révèle que le ministère de la Santé a ordonné aux hôpitaux publics français de se préparer à un engagement militaire majeur d’ici mars 2026, une instruction qui évoque clairement la possibilité d’une guerre en Europe. Les hôpitaux doivent se tenir prêts à accueillir des milliers de soldats blessés dans le cadre d’un conflit armé potentiel, une réalité qui semble de moins en moins éloignée.
La situation en Ukraine, qui perdure depuis février 2022, pousse les autorités à anticiper le pire. Les hôpitaux doivent être capables de gérer un afflux massif de blessés, allant potentiellement de 100 000 à 500 000 soldats, y compris ceux d’autres nations de la coalition. La note du ministère insiste sur la nécessité que ces établissements soient situés à proximité d’infrastructures de transport, comme des aéroports et des gares, pour faciliter les évacuations.
Xavier Diacomoni, expert en santé internationale, souligne l’urgence de cette préparation, notant que la France doit se doter d’une capacité de réponse rapide face à une menace qui, bien que lointaine, ne peut être ignorée. Les hôpitaux, déjà sous pression après la pandémie, pourraient se retrouver débordés si un conflit majeur éclatait.
L’opinion publique est en émoi. Comment les directeurs d’hôpitaux et les syndicats de santé réagiront-ils à cette annonce, alors que le système de santé traverse déjà une crise profonde ? La transparence du gouvernement sur ces questions cruciales est mise en cause, laissant les Français dans l’incertitude face à un avenir potentiellement chaotique.
Alors que les tensions géopolitiques s’intensifient, cette alerte résonne comme un appel à la vigilance. La France se prépare-t-elle à un conflit qui pourrait changer le cours de l’histoire européenne ? Les hôpitaux, déjà à bout de souffle, sont-ils vraiment prêts à faire face à une telle crise ? Les réponses restent floues, mais l’heure est à l’action.